Troisième journée de A2, après avoir courageusement reporté son premier match, puis encaissé un 3-0 retentissant à St Julien, nos fiers guerriers recevaient ce soir une équipe qui descend de A1. Ça ne mouftait pas dans les rangs, croyez-moi. Le premier set n'a pas été perdu par la faute de l'arbitrage méticuleux et exemplaire , mais par un manque de lucidité ou un trop plein de fébrilité du passeur . Ensuite, eh ben on déroule, comme on dit, et on ne gagne pas grâce aux deux blessés dans l'équipe adverse qui se retrouve à 5, mais par un regain de sérénité et de sérieusité. Bilan : 3-1. Un sentiment étrange d'invincibilité parcourait encore nos organismes des pointes des cheveux aux ongles des orteils que l'on pouvait déjà tirer deux conclusions : 1) quand on met quelqu'un de rigoureux à la passe plutôt qu'un artiste déjanté, on gagne. 2) quand Manu harangue une joueuse adverse en lui criant "attends le temps mort, je vais t'en filer...